2 juillet 2004
Saphisme de Carmélite
Au désir sensuel et charnel
Je me mouvois dans la pénombre
Couchant avec l'âme sempiternelle
Dans un sanctuaire fait d'ambre
Mes ergots, protecteur ont de don
Laisser grandir pour, de ma chair
Pouvoir la labourrer à profusion
Domptant le spasme de mes nerfs
C'est l'envie d'androgisme
Port de mantille, de mitaine
De baisers, de luxure soudaine
Jusqu'à son lointain paroxysme
Je me mordille encore fiévreux
De mes caresses sur soi-même
Ma langue tendue aux cieux
Réclame la fente de son requiem
Longtemps, je gis sur la fresque
Dans la glaciale nef de l'église
Cambré à l'image de ma convoitise
Soudain incommodé de frusques
Vétus de longues soutanes
Etranglés de leur chapelet
De leur main chuta le livre sacrée
A la vue de ma débauche profane
Je me mouvois dans la pénombre
Couchant avec l'âme sempiternelle
Dans un sanctuaire fait d'ambre
Mes ergots, protecteur ont de don
Laisser grandir pour, de ma chair
Pouvoir la labourrer à profusion
Domptant le spasme de mes nerfs
C'est l'envie d'androgisme
Port de mantille, de mitaine
De baisers, de luxure soudaine
Jusqu'à son lointain paroxysme
Je me mordille encore fiévreux
De mes caresses sur soi-même
Ma langue tendue aux cieux
Réclame la fente de son requiem
Longtemps, je gis sur la fresque
Dans la glaciale nef de l'église
Cambré à l'image de ma convoitise
Soudain incommodé de frusques
Vétus de longues soutanes
Etranglés de leur chapelet
De leur main chuta le livre sacrée
A la vue de ma débauche profane
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