5 juillet 2004
Bourrasques guerrières
La fenêtre béante, les volets clos
Je me laisse saisir par le vent
Qui en un souffle, me frissonant
Se lamente dans les arbrisseaux
Une bataille d'âmes en peine
Se voile dans la profonde nuit
Dans un hécatombe sans bruit
Se meurs les funèbres sans gêne
A chacune de nos obcurités
Se prolifère une guerre silencieuse
Sous le signe des armes hideuses
De notre entreprise sans piété
J'assiste impuissant à ses cohortes
Qui, rendu guerrière par la mort
S'entrechoquent toujours et encore
Jusqu'a ce que le temps l'emporte
Et moi, j'agonise comme leurs blessés
On m'arrache alors la vie sans pitié
Pour me montrer leur triste sentier
Dans lequel nous les avons menés
Je me laisse saisir par le vent
Qui en un souffle, me frissonant
Se lamente dans les arbrisseaux
Une bataille d'âmes en peine
Se voile dans la profonde nuit
Dans un hécatombe sans bruit
Se meurs les funèbres sans gêne
A chacune de nos obcurités
Se prolifère une guerre silencieuse
Sous le signe des armes hideuses
De notre entreprise sans piété
J'assiste impuissant à ses cohortes
Qui, rendu guerrière par la mort
S'entrechoquent toujours et encore
Jusqu'a ce que le temps l'emporte
Et moi, j'agonise comme leurs blessés
On m'arrache alors la vie sans pitié
Pour me montrer leur triste sentier
Dans lequel nous les avons menés